Têtes à Calque | Collectif TAC
Collectif de designers militant.e.s.
Têtes à calque est un collectif de militant.e.s, designers et artisan.e.s.
Nous militons pour une discipline plus consciente des injustices de la fabrique de la ville.
Nous expérimentons la matière et questionnons les rapports humains du projet.
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La matière n’est jamais neutre. Elle garde l’empreinte des mains qui la touchent, des corps qui la manipulent, des vies qui la traversent. Elle porte en elle une mémoire faite de gestes, de savoirs transmis, de chantiers, et de champs.
Nous voulons l’approcher sans distance froide ni langage d’expert, mais avec l’attention de celles et ceux qui cherchent à la comprendre en la vivant. L’observer, l’essayer, la laisser résister et surprendre.
Classer, certes, mais non pour enfermer : pour multiplier les pistes, les possibles, les usages qui échappent à la normalisation industrielle. Nous voulons retrouver l’origine de chaque matière, son sol, son histoire, ses fractures, pour en tirer des potentialités plastiques et sémantiques. Dans cette démarche, il ne s’agit pas seulement de bâtir ou de façonner, mais de réapprendre à habiter autrement : dans le respect de la fragilité, dans la joie d’expérimenter, dans le refus des évidences imposées.
La matière est alors plus qu’un outil : elle devient compagne d’émancipation, levier pour inventer des mondes qui échappent aux logiques marchandes, terrains d’expériences collectives où nos corps et nos désirs trouvent à se prolonger.

L’architecture n’existe pas seule.
Dans la rencontre, se trouve un surgissement improbable : des singularités qui acceptent de se risquer l’une vers les autres, et qui, dans ce geste, inventent des espaces nouveaux.
Nous découvrons sans cesse, dans la lumière de l’altérité, une souveraineté insoupçonnée en nous.
Si l’image poétique naît du rapprochement de deux réalités lointaines, la rencontre entre les acteur.ice.s d’un projet, fait surgir une force nouvelle : un bouleversement sensible.
Dans ce collectif, nous irons à la rencontre, apprendrons de nos échanges, mutualiserons nos savoirs.

Les Têtes à Calque se déplacent à travers les territoires comme on traverse des songes, d’une ruelle à une vallée, d’un quartier vibrant à un recoin discret. Chaque lieu porte sa singularité, chaque intensité urbaine recèle une promesse de rencontre.
Nous refusons les frontières que tracent les pouvoirs. Chaque lieu, qu’il soit dense ou fragile, porte une intensité propre, irréductible aux catégories de l’urbanisme officiel.
S’ancrer dans ces divers horizons, c’est choisir la rencontre contre l’abstraction, l’imprévu contre la norme. Nous tissons des gestes multiples, artisanaux, sensibles, architecturaux, qui ne s’additionnent pas mais s’entrelacent, pour inventer des espaces indociles. Là où l’urbanité voudrait ordonner, nous cherchons à faire surgir des possibles, des respirations, des échappées.
Expérimental

La matière n’est jamais neutre. Elle garde l’empreinte des mains qui la touchent, des corps qui la manipulent, des vies qui la traversent. Elle porte en elle une mémoire faite de gestes, de savoirs transmis, de chantiers, et de champs.
Nous voulons l’approcher sans distance froide ni langage d’expert, mais avec l’attention de celles et ceux qui cherchent à la comprendre en la vivant. L’observer, l’essayer, la laisser résister et surprendre.
Classer, certes, mais non pour enfermer : pour multiplier les pistes, les possibles, les usages qui échappent à la normalisation industrielle. Nous voulons retrouver l’origine de chaque matière, son sol, son histoire, ses fractures, pour en tirer des potentialités plastiques et sémantiques. Dans cette démarche, il ne s’agit pas seulement de bâtir ou de façonner, mais de réapprendre à habiter autrement : dans le respect de la fragilité, dans la joie d’expérimenter, dans le refus des évidences imposées.
La matière est alors plus qu’un outil : elle devient compagne d’émancipation, levier pour inventer des mondes qui échappent aux logiques marchandes, terrains d’expériences collectives où nos corps et nos désirs trouvent à se prolonger.
Participatif

L’architecture n’existe pas seule.
Dans la rencontre, se trouve un surgissement improbable : des singularités qui acceptent de se risquer l’une vers les autres, et qui, dans ce geste, inventent des espaces nouveaux.
Nous découvrons sans cesse, dans la lumière de l’altérité, une souveraineté insoupçonnée en nous.
Si l’image poétique naît du rapprochement de deux réalités lointaines, la rencontre entre les acteur.ice.s d’un projet, fait surgir une force nouvelle : un bouleversement sensible.
Dans ce collectif, nous irons à la rencontre, apprendrons de nos échanges, mutualiserons nos savoirs.
Transversal

Les Têtes à Calque se déplacent à travers les territoires comme on traverse des songes, d’une ruelle à une vallée, d’un quartier vibrant à un recoin discret. Chaque lieu porte sa singularité, chaque intensité urbaine recèle une promesse de rencontre.
Nous refusons les frontières que tracent les pouvoirs. Chaque lieu, qu’il soit dense ou fragile, porte une intensité propre, irréductible aux catégories de l’urbanisme officiel.
S’ancrer dans ces divers horizons, c’est choisir la rencontre contre l’abstraction, l’imprévu contre la norme. Nous tissons des gestes multiples, artisanaux, sensibles, architecturaux, qui ne s’additionnent pas mais s’entrelacent, pour inventer des espaces indociles. Là où l’urbanité voudrait ordonner, nous cherchons à faire surgir des possibles, des respirations, des échappées.
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Têtes à Calque | Collectif TAC
Le collectif est une association loi 1901 depuis le 26 novembre 2024.
Nous ne sommes pas une agence. Nous ne sommes pas dépendants aux appels d’offres, aux budgets serrés, aux calendriers imposés. Nous refusons ce carcan, revendiquons notre indépendance financière. L’argent ne dictera pas les contours de notre imagination.
Nos ancrages sont ailleurs : dans la justice sociale, dans l’écologie vécue comme une nécessité vitale et non comme un argument marketing, dans l’inclusivité qui reconnaît chaque singularité comme une force. Ces valeurs ne sont pas des slogans, mais des lignes de résistance. Elles sont le fil qui guide notre manière de travailler, d’habiter, de créer.
Cela ne signifie pas que nous restons à l’écart des réalités. Nous réalisons des projets, car nous avons besoin de financer nos activités de recherche et de théorie militantes. Mais chaque situation est évaluée selon son potentiel d’innovation sociale et écologique, selon sa capacité à ouvrir des brèches dans l’ordre établi.
Nous ne sommes pas une agence. Nous ne sommes pas dépendants aux appels d’offres, aux budgets serrés, aux calendriers imposés. Nous refusons ce carcan, revendiquons notre indépendance financière. L’argent ne dictera pas les contours de notre imagination.
Nos ancrages sont ailleurs : dans la justice sociale, dans l’écologie vécue comme une nécessité vitale et non comme un argument marketing, dans l’inclusivité qui reconnaît chaque singularité comme une force. Ces valeurs ne sont pas des slogans, mais des lignes de résistance. Elles sont le fil qui guide notre manière de travailler, d’habiter, de créer.
Cela ne signifie pas que nous restons à l’écart des réalités. Nous réalisons des projets, car nous avons besoin de financer nos activités de recherche et de théorie militantes. Mais chaque situation est évaluée selon son potentiel d’innovation sociale et écologique, selon sa capacité à ouvrir des brèches dans l’ordre établi.
Notre choix d’indépendance n’est pas administratif, il est politique : il affirme que notre vocation n’est pas de croître, mais de faire progresser une discipline qui, trop souvent, s’enferme dans ses certitudes ou se vend aux puissances d’argent.
Chaque ressource que nous recevons est réinvestie, non pour accumuler, mais pour nourrir nos activités militantes. C’est dans cette circulation, dans cette redistribution, que nous trouvons une cohérence avec nos valeurs.
La théorie, pour nous, est un espace d’expérimentation où se renouvellent nos pratiques. Elle est ce qui nous permet de fissurer l’ordre établi et d’ouvrir d’autres horizons.
Nous écrivons, débattons, parce que nous savons que sans pensée critique, notre discipline s’asphyxie, prisonnière de ses routines et de ses compromissions. C’est affirmer, encore et toujours, que l’architecture, le design et l’artisanat peuvent être des armes poétiques et politiques, capables de réinventer la manière dont nous habitons le monde.
Notre choix d’indépendance n’est pas administratif, il est politique : il affirme que notre vocation n’est pas de croître, mais de faire progresser une discipline qui, trop souvent, s’enferme dans ses certitudes ou se vend aux puissances d’argent.
Chaque ressource que nous recevons est réinvestie, non pour accumuler, mais pour nourrir nos activités militantes. C’est dans cette circulation, dans cette redistribution, que nous trouvons une cohérence avec nos valeurs.
La théorie, pour nous, est un espace d’expérimentation où se renouvellent nos pratiques. Elle est ce qui nous permet de fissurer l’ordre établi et d’ouvrir d’autres horizons.
Nous écrivons, débattons, parce que nous savons que sans pensée critique, notre discipline s’asphyxie, prisonnière de ses routines et de ses compromissions. C’est affirmer, encore et toujours, que l’architecture, le design et l’artisanat peuvent être des armes poétiques et politiques, capables de réinventer la manière dont nous habitons le monde.